Saravah en VF

10 raisons d'écouter Samba & Bossa en Version française :
Il faut tout d'abord remarquer que les textes de ces 10 chansons, adaptés ou originaux, sont tous excellents ...

Samba Saravah (Saravah qui signifie  tout simplement 'Bonjour' ) est une adaptation en français  par Pierre Barouh de  Samba Saravah de Baden Powell. Pierre Barouh la chantait déjà dans "Un homme et une femme" en 69, accompagné par Baden,  mais elle fut occultée  par le titre éponyme qu'il y chantait aussi. Une nouvelle version  fut enregistrée en 2002 par celui qui est peut-être le plus brésilien des français.


Tu verras, tu verras : Claude Nougaro a chanté d'autres bossas, dont "Brésilien" et "Les petits pavés" ( accompagné par Baden Powell) . Il a aussi repris "Que sera, que sera" de Chico Buarque avec un texte en français prodigieux :


Sans la nommer est une chanson écrite en 1969, composée et interprétée par Georges Moustaki.  Dans cette chanson, Georges il veut rendre hommage à une femme « sans la nommer ». On apprendra à la fin de la chanson qu'il s'agit de la révolution permanente.


La rua Madureira, belle musique et paroles bien écrites, mais aussi une interprétation tout en finesse et en sobriété du grand Nino Ferrer.


Fio Maravilha, est le nom d'un ancien footballeur brésilien, surtout connu grâce à la chanson  composée en son honneur, en 1972, par le chanteur brésilien Jorge Ben.. La chanson de Jorge Ben fut adaptée, en français, par le parolier Boris Bergman, et interprétée en 1973 par la chanteuse Nicoletta, dans une version qui escamotait totalement le football et était axée sur la pauvreté des favelas, la musique et les sambas. La version française fut néanmoins un grand succès public, en dépit de cette « infidélité » à l'œuvre de Jorge Ben


Les eaux de mars est l'adaptation française par Georges Moustaki (avec l'aide de Jobim) de Águas de Março, une chanson brésilienne écrite en 1972 par Antônio Carlos Jobim. Elle a été reprise de nombreuses fois au Brésil et à travers le monde.


Cogne, une chanson créée par Didier Sustrac qui a vécu un moment au Brésil et interprété avec Claude Nougaro ( son dernier enregistrement)



San Salvador : Magnifique chanson de Bernard Lavilliers, grand connaisseur du Brésil, merveilleusement bien écrite 
 


Dans l'eau de la claire fontaine de Georges Brassens à laquelle Maxime Le Forestier a osé imprimer un rythme de bossa ...

Syracuse est un standard de la chanson française de 1962, écrite par Bernard Dimey et composée par Henri Salvador

 Henri Salvador clamait dès qu'il le pouvait qu'il était le père de la bossa nova. Carlos Antonio Jobim se serait inspiré d'un titre de 1957 après l'avoir entendu au générique d'un film, pour créer ce nouveau courant musical, en modifiant le tempo initial de la composition de Salvador ! C'est ce que confirmèrent solennellement les plus grands musiciens de la Bossa présents lors d'une réception en Novembre 2005 à Brasilia où le président brésilien Lula et le ministre de la culture Gilberto Gil ont décoré Henri de l'ordre du mérite. Pour boucler la boucle et rendre à César ce qui lui appartenait, ce titre vient d'être réenregistré à Rio, près de 50 ans plus tard.

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