Les envahisseuses


La Nature a un point commun avec l'Homme : elle est envahissante
Les plantes envahisseuses sont là. Dans nos jardins, nos forêts, nos champs, de nombreuses plantes sont exotiques. Inoffensives dans leur région d'origine, elles font des ravages lorsqu'elles sont introduites par l'homme dans d'autres milieux, où elles perturbent l'écosystème végétal naturel.


 C'est dans l'hémisphère nord que l'on trouve le plus d'espèces exotiques. L'Amérique du Nord arrive en tête, avec 6.000 espèces introduites. «La plupart viennent d'Europe. Quand les colons ont découvert le Nouveau Monde, ils ont amené beaucoup de plantes avec eux». L'Amérique est suivie de près par l'Europe, avec plus de 4.000 espèces de plantes exotiques. L'envahissement risque de ne pas s'arrêter là. 


Les espèces de plantes exotiques invasives, importées volontairement ou non, colonisent inexorablement nos régions. Un exemple : Le Conservatoire botanique de Brest a recensé 129 plantes.  Les plantes invasives sont devenues la deuxième cause de perte de biodiversité dans la campagne bretonne à l'exemple de l'impatience de l'Himalaya (ci-dessus)

 

 Une des plantes naturalisées les plus communes,est la Sonchus oleraceus.  Originaire d'Europe et d'Afrique du Nord, il s'est largement répandu en Amérique du Nord et en Asie.(ci-dessus)

 La seconde espèce la plus répandue est le ricin commun. Cet arbrisseau d'origine africaine s'est très bien acclimaté à la région méditerranéenne et à presque toutes les régions tropicales et subtropicales du monde.(ci-dessus)

  Ne vous fiez pas à la beauté de la jacinthe d'eau: elle est responsable de nombreux problèmes environnementaux. Originaire d'Amazonie, elle s'est implantée dans près de cinquante pays, où elle évince les plantes locales. Elle peut pousser de deux à cinq mètres par jour et tapisse ainsi des cours d'eau entier, ce qui bloque la circulation de l'eau, provoque des inondations, entrave la navigation, obstrue les pompes...(ci-dessus)

 

Introduite comme plante ornementale dans les jardins britanniques, la berce du Caucase s'est répandue à l'état sauvage dans une grande partie de l'Europe. Elle peut atteindre cinq mètres de hauteur et produit une toxine qui provoque des inflammations et des brûlures de la peau. (ci-dessus)

 

  Le Séneçon du Cap a réussi à arriver en France en s'accrochant à la laine de moutons importés (ci-dessus)

Article repris de Slate

 

 

 


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