La rouille, cet enfer
Le métal, mais aussi la rouille, “c’est l’habit qui fait le moine…”
La
rouille habille le métal et raconte à elle seule toute une histoire, un
vécu.
Elle adoucit et réchauffe chaque nouveaux personnage ou objet,
tous plus affectueux les uns que les autres.
Le rapport avec la matière
n’est par ailleurs pas toujours tendre, c’est souvent un travail de
confrontation, trouver une faille, établir un équilibre,
“Fer plié… ou
faire droit”, le métal ne se laisse pas “Fer” si facilement !
Texte repris de la présentation de Mots doux et mains de Fer
Elle teinte bien les feuilles d'Automne
Elle vient à bout des fusils cachés
Elle rongerait les grilles oubliés
Dans les prisons s'il n'y venait personne ...
La rouille aurait un charme fou
Si elle ne s'attaquait qu'aux grilles.
Si elle ne s'attaquait qu'aux grilles.
Si les fusils s'inventent des guerres
Et si les feuilles attendent le printemps,
Ne luttons pas, comme eux, contre le temps.
Contre la rouille, il n'y a rien à faire.
Moi, je la vois comme une déchirure,
Une blessure qui ne guérira pas.
Notre histoire va s'arrêter là.
Ce fut une belle aventure.
Et si les feuilles attendent le printemps,
Ne luttons pas, comme eux, contre le temps.
Contre la rouille, il n'y a rien à faire.
Moi, je la vois comme une déchirure,
Une blessure qui ne guérira pas.
Notre histoire va s'arrêter là.
Ce fut une belle aventure.
( extraits de "La rouille" de Jean-Pierre Kernoa )
L'oisiveté est comme la rouille ; elle use plus que le travail.
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