Salut Gilbert Bécaud !


  Gilbert Bécaud est certainement le chanteur pour lequel j'ai le plus prêté l'oreille dans les années 1960-1965 jusqu'au  moment de l’arrivée de la déferlante "yé-yé" qui allait lui faire perdre de son éclat. C'était le locataire N°1 de l'Olympia où il se produisit à 33 reprises ! Le jour de ses obsèques, alors que le corbillard passe sur le Boulevard des Capucines pour se rendre à l'église de la Madeleine, le célèbre fronton du music-hall affiche en lettres de feu Salut Gilbert Bécaud.
Il était probablement le musicien  le plus inventif de ces années dorées de la chanson française qui proposait sur les grandes ondes de Radio-Luxembourg si populaire à l'époque, aussi bien Brel que Brassens, Aznavour que Ferrat, et tant d'autres. ...
Il travaillait essentiellement avec trois paroliers :

  • le poète et préfet humaniste Louis Amade (Les marchés de Provence, L'important c'est la rose, On prend toujours un train pour quelque part, Le Petit Prince est revenu…) ;
  • Maurice Vidalin, aux textes exprimant souvent souffrance intérieure et désespoir (L'Indifférence, L'Indien…) ou plus ambigu comme La vente aux enchères ;
  • Pierre Delanoë, aux thèmes chargés de tension affective (Mes mains, Et maintenant, Nathalie, Je t'appartiens…).

50 ans plus tard nombre de ces curieuses chansons chantent encore dans ma tête à commencer par Les marchés de Provence, Les tantes Jeanne, l'enterrement de Cornélius, le petit oiseau de toutes les couleurs .... et puis ces 4 chefs-d’œuvres :

Nathalie


L'orange

La vente aux enchères

Et maintenant





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