Le voleur de bicyclette de Vittorio de Sica

 

Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette) est un film italien de Vittorio De Sica sorti en 1948. Le film retrace l'histoire d'un père de famille pauvre de l'immédiat après-guerre qui s'est fait voler l'outil de travail indispensable à la survie de sa jeune famille, sa bicyclette.

Adapté pour le cinéma du roman de Luigi Bartolini avec Lamberto Maggiorani dans le rôle du père désespéré et Enzo Staiola dans le rôle de son courageux jeune fils, Le Voleur de bicyclette est considéré comme un des chefs-d'œuvre du néoréalisme italien, mais également comme l'un des meilleurs films de tous les temps
 
J'ai été particulièrement impressionné par le jeu du jeune Enzo qui n'a que 7 ans quand il tourne ce film. Le Voleur de bicyclette, film néoréaliste italien de Vittorio De Sica, est  exclusivement joué par des non-professionnels. Enzo, qui y joue le fils du personnage principal, a été découvert alors qu'il errait sur le lieu du tournage et De Sica l'a choisi à cause de sa démarche caractéristique
 


 
 
Au final,le père après s'être vu appréhendé par la police est relâché, par pitié. Ricci est libre, honteux, tandis que son fils, en pleurs, tient son chapeau dans la main. Ils se regardent brièvement. Antonio retient ses larmes

Bruno lui prend la main et le film se termine sur l'image de ce père qui continue son chemin vers l'inconnu, le bruit, la foule, la rue, l'incertitude du lendemain la plus totale.



Consacré à la pauvreté, au chômage et à la vie dans les banlieues populaires, on a parfois conféré à ce film une valeur quasi documentaire.

  

Même si l'on peut lui reprocher de faire preuve de misérabilisme, le film a connu un grand succès international. Woody Allen le considère comme le plus beau film de l'histoire du cinéma. 

( L'ensemble des textes proviennent de Wikipédia )

Si la vision en version originale sous-titrée ne vous rebute pas, le voici : 




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ça sort du cadre !

Camille ou le plaisir de chanter

Fanny : victime des préjugés